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Qualité de l'air intérieur

Qualité de l'air intérieur, une réel problème de santé public.
 

Nous vivons plus de 80% de notre temps dans les espaces clos : métro, boulot, dodo...
Dans ces lieux confinés, l'air peut y être 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur.


L'augmentation de l'étancheité de nos batiments ces dernières décenies pose le problème du renouvellement de l'air dans nos logements.

Source : Etude des polluants gazeux de type COV (composés organiques volatils) dans les Habitats en France
Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur, 2010

Les pollutions de l’air intérieur sont multiples : bactéries, spores, pollens, poussières,… et proviennent notamment des matériaux, produits de construction et éléments de décoration émettant des Composés Organiques Volatils (COV) multiples et variés.

Sur le plan sanitaire, les conséquences de cette dégradation de la qualité de l’air intérieur se traduisent par l’augmentation des cas d’asthme, d’allergies, de maux de tête répétitifs, de baisse de la concentration. Ce phénomène est appelé le syndrome des bâtiments malsains.

En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 36% des maladies respiratoires sont directement liés à la mauvaise qualité de l’air intérieur et que 2 millions de personnes en meurt chaque année dans le monde.
En outre, les pouvoirs publics estiment les coûts des dépenses de santé liés à l’asthme uniquement à près de 1,5 milliards d’euros chaque année en France, répartis entre les coûts des traitements, des hospitalisations et de l’absentéisme/invalidité au travail (Source : Echanges Social).

L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) propose, en appui avec l’Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), des valeurs guides de qualité de l’air intérieur (VGAI). Ces valeurs concernent les polluants prioritaires telque le formaldéhyde ou le benzène, mais aussi sur les Particules (PM2,5 et PM10).

Quelles actions concrètes ?

Depuis le 1er janvier 2012, les produits de construction et de décoration sont munis d’une étiquette qui indique, de manière simple et lisible, leur niveau d’émission en polluants volatils.

Le niveau d’émission du produit est indiqué par une classe allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions), selon le principe déjà utilisé pour l’électroménager ou les véhicules.

L'existance des écolabels (NF Environnement, Ecolabel européen) signalant les produits limitatnt leurs impacts est aussi une première étape vers des bâtiments plus sains.

Un excellent guide de l'ADEME propose un état des lieux de notre qualité de l'air. Il explique quelles sont les familles de pollution, quelles sont leurs sources et leurs impacts sur notre santé, mais surtout  ce guide prodige des solutions pratiques et conseils.

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La règle d'or : Aérer quotidiennement notre habitat.

Liens utiles

Pour plus d'information quelques liens vers les organismes officiels dans le domaine de la qualité de l'air :

Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) est un établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment. Son champ de compétences couvre les produits de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes.

Le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'air (LCSQA) accompagne les évolutions du contexte de la surveillance de la qualité de l'air. Les compétences du LCSQA portent sur l'ensemble des domaines d'action du dispositif de surveillance de la qualité de l'air.
La campagne de mesure (2009-2011) dans les crêches en collaboration avec l'INERIS et le CSTB

L'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI) a pour mission de mieux connaître la pollution intérieure et ses origines, notamment grâce à des campagnes de mesures.

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimenation, de l'environnment et du travail (ANSES) couvrent l'évaluation des risques dans le domaine de l'alimentation, de l'environnement et du travail, en vue d'éclairer les pouvoirs publics dans leur politique sanitaire. Etablissement public à caractère administratif, l'Agence est placée sous la tutelle des ministres chargés de la Santé, de l'Agriculture, de l'Environnement, du Travail et de la Consommation.